Ceux qui s’éloignent laissent des traces que peut-être seule la Loi de l’attraction sait guérir. C’est-à-dire, l’être qui a vécu cet éloignement, par sa volonté se prend en main et réagit en faisant un travail personnel et profond afin d’annuler ce dégât fait pendant l’enfance. Il se peut que le soi-disant dégât prenne de l’ampleur avec le temps, sans que l’être concerné en soit réellement conscient ; car l’absence reste, sans aucun doute, le manque que cherche à combler chaque être humain.
En vous rendant compte que ce soi-disant dégât a été provoqué par un candide spectateur de votre vie, seul celui qui l’a vécu en a été conscient, car la personne absente n’a jamais voulu vous priver de sa présence. Son travail de bonne heure l’a éloigné de vous, et cela est souvent involontaire ou bien non désiré, mais l’expérience que vous deviez vivre a été programmée de telle façon que cette absence, nuisible à vos yeux, était l’expérience que vous étiez venu dépasser.
Donc, le choix de la personne absente avait été fait par nécessité de grandir. Alors, arrêtez de vouloir vous meurtrir en pensant que dans votre jeunesse, telle personne n’était pas présente. Vous aviez décidé que cette expectative de vie était appropriée à votre évolution. Comprenez donc maintenant que chaque fois que le souvenir d’une personne proche et absente vous fait réagir, qu’elle est étrangère à votre problème de sentiment d’absence.
Il faut vraiment abandonner ces croyances qui vous traumatisent et vous laissent tristes, car à aucun moment la personne en question n’a eu conscience de la blessure que vous étiez à même de vous donner. Reprenez l’enfance que vous avez vécue, peu importe ses douleurs ou ses tristesses. Elles avaient leur importance, afin que vous soyez plus tard des êtres libres de façon générale. Comprendre cette expérience de vie est, et restera, très importante.
Chacun qui a vécu l’absence, en sentiment ou en ressenti, est un enfant préparé à faire de nombreux changements dans sa vie, sans retenir qui que ce soit. Vous devez, et votre devoir est, d’être libres, d’être des personnes en pleine conscience, de faire de votre ressenti d’un sentiment d’abandon une marche afin de grandir. Cet être qui vous a blessé est inconscient de ce que vous vivez maintenant. Alors, relâchez cette croyance avec humour et dans un sentiment d’amour car cet homme, ou cette femme à qui vous reprochez son absence a fait exactement ce que vous aviez prévu avant votre arrivée. Apprenez à rentrer dans votre Présence en étant libre de toute attache humaine et matérielle, cela étant la vraie liberté qui dans peu, très peu de temps, vous rendra la vraie liberté que vous avez demandé d’expérimenter.
Je vois le dédain et la haine ou bien le chagrin dans le cœur de certains étudiants qui ont vécu cette expérience d’absence. Reprenez vos études et essayez de vous demander que ressentait, ou pensait cette personne à mon égard ? A ce moment précis sera révélée la vraie raison de votre choix de vivre cette expérience. Peut-être a-t-elle été plus ou moins ce que vous aviez choisi et que par votre choix, vous avez été attiré chez ce parent. Voyez cet être à qui vous reprochez son absence : il aurait certainement à votre encontre d’autres formes de reproches. Vous l’avez amené, par votre choix de vie, de s’absenter de son lieu familial où, peut-être, il aurait préféré rester. Cela ne vous a jamais traversé l’esprit, sans vous faire de reproches, bien sûr ?
Soyez compatissants en regardant l’expérience, qui de toute façon est terminée ; lequel des deux a le plus souffert ? Je comprends votre colère, votre tristesse et votre rancune mais ne peux point lui donner raison, puisque le bon sens du regard neutre vous fait peut-être paraître un peu capricieux ou manipulateurs. Voyez comment un sentiment peut être détourné ou bien changé. Chacun à le pouvoir d’en faire ce qu’il veut, ou ce dont il a besoin pour punir l’autre ou se punir : car derrière ce sentiment d’absence il y a également la volonté d’attirer l’attention de l’autre à n’importe quel prix, afin de lui montrer qu’il est coupable de vous avoir abandonné, coupable de ne pas vous avoir regardé, coupable de ne pas s’être occupé de vous.
Donc, en résumé, si vous êtes tristes ou avez le sentiment d’avoir raté votre vie, votre mariage ou vos études, c’est uniquement parce que cet être était absent. C’est cela que de nombreuses personnes qui ont vécu le sentiment d’absence croient. Eh bien, moi je vous dis : rappelez-vous tous vos agissements sournois découlant de votre soi-disant tristesse lesquels, à mon avis, ressembleraient à de la vengeance. Aujourd’hui, vous êtes encore à reprocher vos problèmes à cet être. Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de vous prendre en main et d’arrêter, une fois pour toutes, de dénigrer cette personne ? Aimez-la et regardez à qui vous devez pardonner. Cela va sans dire que c’est à vous, et à vous seuls, que s’adresse le pardon.
Acceptez d’être responsables de vous-mêmes, acceptez d’être ce que vous êtes.
Vous n’êtes pas aussi mauvais que vous le croyez. Regardez maintenant la vie après cette vie et soyez des êtres de Lumière qui grandissent, en étant ceux qui apprennent de leurs choix du passé afin de paver d’offrandes leurs voies du futur.
Je suis heureux d’avoir eu l’occasion de vous donner cette leçon. Elle est très importante à mes yeux puisque de nombreux étudiants en sont les demandeurs.
Merci d’être ce que vous êtes.
Je vous adombre d’amour et de compréhension profonde.
J’ai dit, le Maître Saint Germain à Shasta.